Bleu de Prusse

Ce pigment synthétique bleu foncé découvert fortuitement en 1704 par Diesbach, est un composé de protocyanure et d’un sesquicyanure de fer. On le fabrique à partir de sang desséché, de carbonate de soude et de limaille de fer. Il possède un fort pouvoir colorant. Cependant, il peut s’avérer envahissant et est peu solide à la lumière vive. Canaletto l’a utilisé pour peindre des ciels. Pour le peintre japonais Hokusai, il est un substitut à l’indigo. Picasso l’a utilisé dans sa période bleue, tout comme Degas, Sisley ou Monet.
Il donne des glacis sublimes quel que soit le liant. Le bleu de Prusse n’est pas compatible aux bases (milieu alcalin). Il n’est donc pas compatible avec la chaux ou du ciment. On le réserve à des techniques picturales : lavis, détrempes, peinture à l’huile, estampes japonaises etc. Avec plus ou moins de succès car il est fragile lorsqu’il est très dilué. Il est également assez volatile.
Il est identifié au Colour Index comme PB27 et sa désignation internationale ISO est Iron blue pigment.

 

 

 

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