Ocre citron VP n°26 de Vaucluse – EXCLUSIVITE ôkhra

Géologie : la formation des ocres de Vaucluse date de 113 millions d’années, au fond d’une mer peu profonde. La glauconie est un minéral chargé de fer, issu de déchets organiques. Ensuite, un climat chaud et humide transforme la glauconie en deux produits. Le premier est le kaolin, argile blanche, utilisée pour la porcelaine. Le second est l’oxyde de fer, plus ou moins hydraté en fonction de la circulation d’eau dans le minerai. Donc, dans les ocres du Vaucluse, la couleur est stabilisée depuis plus de 60 millions d’années.

Composition : la goethite est un oxyde de fer hydraté, nommé ainsi en hommage à Goethe, pour sa passion pour la géologie. L’hématite est un monoxyde de fer ou oxyde de fer déshydraté. L’ocre jaune s’utilise depuis la Préhistoire, transformée en ocre rouge par cuisson oxydante. Ainsi, les ocres et le noir sont les pigments les plus anciens de l’humanité.

Histoire : dans le Vaucluse, Jean-Etienne Astier, habitant de Roussillon, trouve vers 1780 le principe du lavage du minerai d’ocre. Ensuite, l’arrivée du train à Apt en 1877 transforme la vallée d’Apt en Pays de l’ocre. La société Lamy, créée vers 1880, avait des lavages dans le Pays d’Apt et dans le nord Vaucluse à Mormoiron et Ville-sur-Auzon. Tous les moulins présentés à l’écomusée de l’ocre à Roussillon viennent de l’usine Lamy d’Apt, suite à sa démolition en 1994. L’ocre jaune citron VP de Vaucluse est la dernière production de l’usine Lamy. Elle était lavée à Mormoiron, broyée et conditionnée à Apt. La couleur du lot est garantie, car fabriquée avant la fermeture de l’usine en 1989. C’est une exclusivité d’ôkhra – écomusée de l’ocre.

Usage : l’ocre jaune citron VP de Vaucluse n°26 est légèrement plus jaune que l’ocre jaune JFLES. Toutes les peintures artistiques et décoratives utilisent les ocres sans restriction. Elles résistent parfaitement à la chaux et aux ultraviolets.